Pour conclure, bien qu'au premier abord Hunger Games ressemble plus à une romance, il s'agit en réalité d'une oeuvre engagée. En effet, la saga dénonce implicitement les dictatures actuelles. La mise en parallèle la plus probable est le gouvernement de la Corée du Nord car il présente beaucoup de similitudes avec la politique communiste de Panem, sur l'éducation, le culte de la personnalité du dirigeant, la famine dénigrée et les conditions de vie déplorables.
Mais contrairement aux personnages de Hunger Games, les Nord-Coréens n'ont aucune volonté de révolte, seulement de défection. On peut se demander si la même situation aurait pu demeurer à Panem s'il n'y avait pas eu une étincelle, Katniss. On ne peut que souhaiter qu'une telle chose se produise en Corée du Nord. Des témoignages commencent peu à peu à nous parvenir et même si certaines actualités laissent sceptiques quant à leur véracité, c'est peut-être un début de changement. Les livres comme Je regrette d'être né là-bas et Rescapé du Camp 14 précédemment cités permettent de prendre conscience de cette réalité. C'est donc essentiellement grâce aux livres que nous sommes informés.
Ironiquement on observe les lecteurs s'indigner devant les atrocités commises sous les ordres du Président Snow, qui ne sont que fictives, mais que dans la réalité leur équivalent est commis chaque jour et que personne ne réagit. En Corée du Nord, il y a bien eu quelques tentatives extérieures mais sans succès. La population elle-même ne s'est jamais rebellée, car elle est totalement embrigadée et soumise au culte de Kim Jong-un.